L’Unis (Union des syndicats de l’immobilier) de Nouvelle-Aquitaine qui regroupe les syndics de la région s’est réunie à Bordeaux le mois dernier. Les discussions ont porté sur le financement des travaux importants dans les copropriétés.

Lors de son assemblée générale du 31 mai dernier, L’Unis de Nouvelle-Aquitaine a souhaité mettre en avant les problématiques de gestion des copropriétés, et notamment la prise en charge des travaux hors budget prévisionnel.

En effet, le rôle des syndics est de conseiller les copropriétaires en matière de réglementation et de choix techniques, mais aussi de rationalisation financière afin d’anticiper les travaux importants. À ce titre, le rôle des diagnostiqueurs immobiliers est loin d’être négligeable et il convient de les associer à la démarche. En effet, par le biais du DTG (diagnostic technique global) et de l’audit énergétique, les copropriétés ont la faculté de se doter d’outil de connaissance et d’évaluation pertinents de l’état des bâtiments. Il est ainsi possible d’identifier les besoins et de prévoir une programmation pluriannuelle des travaux à moyen et à long terme (généralement sur dix ans).

Les débats de l’Unis ont plus particulièrement porté sur les gros travaux liés aux enjeux et obligations de rénovation énergétique, mais les pathologies de grande ampleur comme les problèmes d’infiltrations, n’ont pas été oubliés. La résorption, mais aussi l’anticipation des futurs désordres, doivent donc être rationnalisées afin de permettre une gestion plus fluide des copropriétés. À la charge des syndics, donc, de sensibiliser désormais les copropriétaires à ces enjeux essentiels.