Alors que les concertations se sont rouvertes pour une réforme du régime de certification des diagnostiqueurs immobiliers, le DPE pourrait aussi être modifié afin de répondre plus précisément aux attentes qu’il suscite.

Un objectif : retrouver la confiance !

Il y a quelques mois, le Gouvernement évoquait la possibilité de s’appuyer sur les résultats du DPE (diagnostic de performance énergétique) pour mettre en place des dispositifs d’incitation à la rénovation énergétique des logements.

Basés sur un système de bonus/malus en fonction de la classe énergétique, ces dispositifs ne pourront cependant être pertinents que si la fiabilité des DPE ne soit plus sujet à caution.

En effet, depuis son instauration il y a plus de dix ans, le DPE est sans cesse pointé du doigt pour son manque de crédibilité.

Plusieurs enquêtes ont ainsi démontré des incohérences de résultats avec des classes énergétiques différentes en fonction des diagnostiqueurs, des méthodologies de calcul ou encore des logiciels utilisés.

Renforcer les compétences, simplifier le diagnostic

Deux axes forts se dégagent pour une refonte du DPE prévue pour la fin 2018 selon le souhait de Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique. Tout d’abord, dans le cadre de la réforme du régime de certification des diagnostiqueurs, une montée en compétence est attendue avec une formation plus importante, une certification plus exigeante et des contrôles renforcés.

Le second levier étudié pour améliorer la fiabilité des DPE repose sur sa simplification. Le nombre de classes énergétiques pourrait être ramené à trois au lieu de sept aujourd’hui. Une harmonisation des logiciels dédiés au DPE est aussi envisagée.