Le 1er juillet 2021, après plusieurs reports, le Diagnostic de performance énergétique va devenir opposable. Cette évolution majeure de la finalité du DPE nécessitait cependant une réforme de fiabilisation dont les grandes lignes sont en voie d’être actées.

 

Trois projets d’arrêtés ont ainsi été soumis à consultation publique. Ils présentent la forme et la méthodologie du futur DPE.

Du côté de la méthodologie, on note la disparition de la méthode dite sur factures et des DPE vierges. Seule la méthode de calcul conventionnel (3CL) subsiste. Elle subira d’ailleurs une refonte pour l’occasion avec notamment :

    • Une prise en compte de 5 usages au lieu de 3 (chauffage, eau chaude, refroidissement, éclairage, ventilation) et également de leurs auxiliaires ;

    • Des données d’entrée qui devront désormais faire l’objet d’une observation, d’une mesure de l’opérateur ou d’un justificatif fourni par le commanditaire ;

    • Un coefficient de conversion de l’électricité (énergie finale => énergie primaire) réduit à 2,3 au lieu de 2,58 et des facteurs d’émission des énergies en gaz à effet de serre révisés.

 

De nouvelles informations font également leur apparition, notamment un indicateur de confort d’été du logement.

Du côté de la forme, le futur DPE se veut plus lisible et pédagogique. On y retrouvera ainsi un tableau synthétique de la consommation énergétique et des dépenses pour chaque usage ou encore un schéma localisant les déperditions thermiques.

Enfin, la classe énergétique d’un logement ne sera plus déterminée par la seule étiquette des consommations énergétiques (étiquette Énergie), mais par la moins bonne note entre cette étiquette et l’étiquette Climat (émissions de gaz à effet de serre). Ce qui entrainera des changements de classe pour certains logements…